In 2018, some major events intensified the prevailing tendencies of Russian constitutional law development and caused mass protests. After the presidential elections held in March, the government announced the highly unpopular pension reform, which led to a noticeable drop in the ruling party’s electoral ratings. At the same time, the constitutional right to free distribution of information was again in the spotlight in connection with blocking Telegram Messenger and state policy in cinematography. Various issues of federalism and local self-government were addressed in the dispute over the agreement on establishing the border signed by the leaders of Chechnya and Ingushetia. The year was also marked by the new stage of the judicial reform. In addition, the chronicle reviews the most significant Russian cases decided by the European Court of Human Rights.
En 2018 quelques événements majeurs ont intensifié les tendances dominantes du développement du droit constitutionnel russe et ont occasionné des protestations de masse. Après les élections présidentielles du mois de mars, le gouvernement a annoncé la réforme très impopulaire des retraites qui a entraîné une chute notable des scores électoraux du parti au pouvoir. Dans le même temps, le droit constitutionnel à la libre diffusion de l’information s’est de nouveau trouvé sous les projecteurs avec le blocage de Telegram Messenger et la politique de l’Etat pour le cinéma. Divers problèmes de fédéralisme et d’autonomie locale ont été abordés dans le débat concernant l’accord sur l’établissement de la frontière signé par les dirigeants de la Tchétchénie et de l’Ingouchie. L’année a aussi été marquée par la nouvelle étape de la réforme judiciaire. Cette chronique passe également en revue les affaires les plus importantes concernant la Russie jugées par la Cour européenne des droits de l’homme.